L’apprentissage fait partie intégrante du développement de l’enfant.

‍
On parle parfois d’apprentissage de la vie, ou de préparation à l’adulte qu’il sera. Cet apprentissage/préparation couvre de nombreux aspects depuis les basiques :
 Savoir manger seul
 L’hygiène
 L’intégration sociale
‍
Déjà dans ces basiques, le couple parents/enseignants joue un rôle essentiel. Puis les apprentissages des codes sociaux deviennent prégnants permettant une intégration dans la société :
 Lecture
 Écriture
 Savoir-être et savoir-faire
‍
Tous ces apprentissages qui façonnent l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte en devenir dans son savoir, mais aussi dans ces comportements personnels, comme dans ses relations interpersonnelles.

‍
‍
Aussi, peut-on parler d’apprentissage sans prendre en compte la psychologie de
l’enfant et peut-on le faire sans pédagogie ?

‍
En effet, Jean Piaget (1896-1980), biologiste, psychologue, logicien et épistémologue Suisse, Célestin Freinet (1896-1966), pédagogue français, et Henri Wallon (1879- 1962), psychologue et médecin français, ont démontré aux cours de leurs études les relations fortes entre la psychologie et la pédagogie du développement de l’enfant.
Ainsi, les premiers « éducateurs amateurs » des enfants sont leurs parents ; cependant quel rôle jouent-ils exactement ? Comment accompagnent-ils leurs enfants dans leur éducation et évolution à chaque étape de leur vie, de la naissance à l’âge adulte ?
De même, les enseignants jouent un rôle d’éducateur, ils accompagnent, ils transmettent un apprentissage pédagogique, éducatif et instructif et nous confondons parfois pédagogie et éducation. La pédagogie ne se réduit pas à l’instruction et contrairement à l’éducation qui fait appel à l’action, la pédagogie repose exclusivement sur des théories.
Cet enseignement est pratiqué par classe d’âge, permettant un apprentissage progressif et programmé par la préparation de leçons, de devoirs et d’activités éducatives.
Et puis, les parents et les apprenants ont un rôle en commun ; ils doivent répondre aux besoins de l’enfant, mieux le connaitre et favoriser son autonomie dans l’éducation et l’apprentissage en général.
Mieux connaitre l’enfant se fonde sur trois éléments, à savoir l’émotivité qui se définit comme la vivacité de la réaction nerveuse, l’activité qui est une tendance assidue à découvrir les choses, et le retentissement qui est le mode de réactions aux stimulations ou impression.

Cependant, le développement de l’enfant n’est pas linéaire, il se développe par bond
et par pallier.

‍
Les différents stades du développement psychomoteur de l’enfant permettent de mieux situer les étapes de sa construction.
Un enfant est avant tout un être en devenir, les adultes de demain. Il est un être de langage et son développement harmonieux dépend de facteurs génétiques mais aussi environnementaux : famille, éducation, environnement...
Et pour cela, les moyens d’action pédagogique sont déployés pour acquérir les éléments les plus simples, analyser et simplifier pour permettre d’aboutir à des enchainements d’aspects rigoureusement logiques, décomposer en éléments qui facilite la mémorisation. L’enseignant doit organiser la classe, accompagner vers zl’autonomie pour « faire seul » et obtenir une autodiscipline.
L’apprentissage met en lumière le grand débat de l’inné et de l’acquis. Il peut se définir comme le fait d’acquérir et de s’approprié des connaissances, mais également de construire de nouvelles compétences, modifier sa manière d’agir ou de penser.

‍
Chaque enfant est unique et fonctionne différemment.

‍

Il va adhérer et s’adapter à une méthode pédagogique enseignée qui va lui convenir, telle que la méthode active, expérimentale, intuitive, traditionnelle, globale, centrée sur l’élève ou encore
directive.
Quant à la psychopédagogie, elle étudie les comportements humains en situation d’apprentissage et se tournent vers les problèmes d’apprentissage et d’orientation principalement des enfants et des adolescents. Elle permet également d’allier les principes de la psychologie de façon pédagogique.

‍
Aujourd’hui, une grande partie des réflexions s’orientent vers la compréhension des processus d’apprentissage. Il est important que cela permette au jeune apprenant d’adapter les techniques d’apprentissage à ses potentialités, ses difficultés, sa façon d’être. Il est nécessaire de comprendre un enfant en échec scolaire, ou s’il fait un blocage dans une matière enseignée. Pour apprendre, il faut avoir une disponibilité mentale et affective. Il est nécessaire que l’enfant s’autorise à apprendre, à réussir mais également à échouer.

‍
La psychologie peut apporter diverses contributions à la pédagogie, qui les amène donc à être indissociables. L’une relative à la connaissance du développement de l’enfant et de l’adolescent et l’autre relative à la connaissance des mécanismes des acquisitions.

‍